Tibetan Refugees. Dharamsala. India

2009/05/26 § Leave a comment

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2008.10.25/Choglamsar/Ladakh/India/  Kyi Trayi, 79 ans, ancien nomade au Tibet a été obligé, comme beaucoup de Tibétains arrivés au tout début de l'invasion chinoise de travailler comme constructeur des routes du Ladakh, un travail éreintant et dangeureux.   «... Il nous a fallu près de trois mois pour venir en Inde. le voyage à été la pire partie de ma vie. On ne pensait qu'a sauver nos vie, fuir loin des chinois. On avait plus le temps de penser à nos besoins de base. ...»  «... Ici en inde je suis libre, je peux vivre dans la paix. Même, les Tibétains reçoivent de l'aide financière des Européens. C'est clair que la vie en exile est bien meilleur que sous l'autorité Chinoise. ...»  «... Tout cela c'est grâce à la bénédiction du dalaï-lama, mais j'ai toujours pensé qu'on allait obtenir la liberté bientôt au Tibet, que j'allais y retourner. Et la vie est passée à attendre pour rien. ...»

2008.10.25/Choglamsar/Ladakh/India/ Kyi Trayi, 79 ans, ancien nomade au Tibet a été obligé, comme beaucoup de Tibétains arrivés au tout début de l'invasion chinoise de travailler comme constructeur des routes du Ladakh, un travail éreintant et dangeureux. «... Il nous a fallu près de trois mois pour venir en Inde. le voyage à été la pire partie de ma vie. On ne pensait qu'a sauver nos vie, fuir loin des chinois. On avait plus le temps de penser à nos besoins de base. ...» «... Ici en inde je suis libre, je peux vivre dans la paix. Même, les Tibétains reçoivent de l'aide financière des Européens. C'est clair que la vie en exile est bien meilleur que sous l'autorité Chinoise. ...» «... Tout cela c'est grâce à la bénédiction du dalaï-lama, mais j'ai toujours pensé qu'on allait obtenir la liberté bientôt au Tibet, que j'allais y retourner. Et la vie est passée à attendre pour rien. ...»

2008.11.18/Dharamsala/Himachal Pradesh/Inde/  Lorsque Lhasang Tsering a 7 ans, son père à le sentiment qu'une tragédie nationale se prépare. Il quitte le Tibet et devient un des premiers réfugié à s'installer sur les terres que Nehru, le premier Premier Ministre de l'Inde Indépendante a offertes aux Tibétains. «En ce temps là la vie était vraiment dur. On est arrivé avec rien et il n'y avait pas d'emplois pour les Tibétains.»  Jeunes, des missionnaires Américains lui offre de poursuivre ses études aux Étas-Unis. «Mais il n'était pas question de m'éloigner de la résistance Tibétaine.»  Très impliqué, il devient le président du TYC (Tibetan Youtgh Congress) et est le premier à s'opposer publiquement au dalaï-lama et réclame l'indépendance complète. «Pour avoir un Tibet libre et l'indépendance, je suis près à mourir.»  «Les chinois commettent un génocide. Pas juste culturel mais aussi racial. C'est à propos du bien et du mal. On se doit de réagir parce que c'est mal. Ce n'est pas une question de gagnant ou de perdant, juste de bien et de mal.»  Et face à la communauté Internationale, Lhasang Tsering se révolte: «la pire violence c'est celle de ne pas agir.»  «Beaucoup de gens sont en colère contre le gouvernement chinois. Beaucoup se sentent frustré, impuissant. En exile tout va bien aller même si le pire arrive là-bas. Mais à l'intérieur, les choses sont de pire en pire.»  «Être tibétain, c'est être une personne sans identité, un individu sans nom. Si seulement le quart de l'attention qui est mise à la survie des Panda était mise à l'attention de la survie des Tibétains... Pour le monde on est moins que des pandas.»

2008.11.18/Dharamsala/Himachal Pradesh/Inde/ Lorsque Lhasang Tsering a 7 ans, son père à le sentiment qu'une tragédie nationale se prépare. Il quitte le Tibet et devient un des premiers réfugié à s'installer sur les terres que Nehru, le premier Premier Ministre de l'Inde Indépendante a offertes aux Tibétains. «En ce temps là la vie était vraiment dur. On est arrivé avec rien et il n'y avait pas d'emplois pour les Tibétains.» Jeunes, des missionnaires Américains lui offre de poursuivre ses études aux Étas-Unis. «Mais il n'était pas question de m'éloigner de la résistance Tibétaine.» Très impliqué, il devient le président du TYC (Tibetan Youtgh Congress) et est le premier à s'opposer publiquement au dalaï-lama et réclame l'indépendance complète. «Pour avoir un Tibet libre et l'indépendance, je suis près à mourir.» «Les chinois commettent un génocide. Pas juste culturel mais aussi racial. C'est à propos du bien et du mal. On se doit de réagir parce que c'est mal. Ce n'est pas une question de gagnant ou de perdant, juste de bien et de mal.» Et face à la communauté Internationale, Lhasang Tsering se révolte: «la pire violence c'est celle de ne pas agir.» «Beaucoup de gens sont en colère contre le gouvernement chinois. Beaucoup se sentent frustré, impuissant. En exile tout va bien aller même si le pire arrive là-bas. Mais à l'intérieur, les choses sont de pire en pire.» «Être tibétain, c'est être une personne sans identité, un individu sans nom. Si seulement le quart de l'attention qui est mise à la survie des Panda était mise à l'attention de la survie des Tibétains... Pour le monde on est moins que des pandas.»

2008.11.14/Dharamsala/Himachal Pradesh/Inde  Tse Don est arrivé en Inde il y a tout juste un mois. Elle est encore au centre pour les nouveaux arrivants à Dharamsala. Elle est sa fille on quitté maris et père pour se réfugier en Inde.  «Je suis venue avec ma fille qui a 4 ans. On est partie parce que je veux qu'elle ai la chance d'avoir une éducation. Moi je n'y ai jamais eu accès et ma famille est pauvre. J'ai appris au Tibet qu'ici le gouvernement Tibétain offre des opportunités d'éducation. »

2008.11.14/Dharamsala/Himachal Pradesh/Inde Tse Don est arrivé en Inde il y a tout juste un mois. Elle est encore au centre pour les nouveaux arrivants à Dharamsala. Elle est sa fille on quitté maris et père pour se réfugier en Inde. «Je suis venue avec ma fille qui a 4 ans. On est partie parce que je veux qu'elle ai la chance d'avoir une éducation. Moi je n'y ai jamais eu accès et ma famille est pauvre. J'ai appris au Tibet qu'ici le gouvernement Tibétain offre des opportunités d'éducation. »

2008.11.22/Dharamsala/Himachal Pradesh/Inde/  Rencontre spéciale entre les membres du gouvernements, les représentants d'associations et des citoyens à Dharamsala. La rencontre à été demandé par le dalaï-lama pour laisser libre cours au processus démocratique. La question était de savoir qu'elle allait être la suite du combat pour le Tibet.  À l'issue de cette semaine de rencontre, les membres de la réunion ont affirmé que tous les Tibétains reconnaissent le dalaï-lama comme chef spirituel et que tous acceptent de dire oui a l'autonomie au sein de la République Populaire de Chine plutôt que d'obtenir l'indépendance complète.

2008.11.22/Dharamsala/Himachal Pradesh/Inde/ Rencontre spéciale entre les membres du gouvernements, les représentants d'associations et des citoyens à Dharamsala. La rencontre à été demandé par le dalaï-lama pour laisser libre cours au processus démocratique. La question était de savoir qu'elle allait être la suite du combat pour le Tibet. À l'issue de cette semaine de rencontre, les membres de la réunion ont affirmé que tous les Tibétains reconnaissent le dalaï-lama comme chef spirituel et que tous acceptent de dire oui a l'autonomie au sein de la République Populaire de Chine plutôt que d'obtenir l'indépendance complète.

2008.11.21/Dharamsala/Himachal Pradesh/Inde/  Champa Tashi est né en 1969, dans un des pires moments de l'histoire. Il est le plus jeune d'un famille de 9 enfants. «Quand j'ai eu 4 ou 5 ans mon grand frère m'a secrètement expliqué ce qui se passait avec le Tibet.» Il apprend aussi que son grand-père est mort tué par les chinois durant les premières années de l'invasion.   «Jusqu'à 17 ans j'avais en moi, partout où j'allais,  une peur permanente des chinois». 17 ans, moment où il rejoint le monastère dans lequel il vit durant 7 ans, avant d'être enfermé pour la première fois.  En 1991«... Avec 4 amis on a écrit sur une grande affiche Free Tibet et Longue vie au Dalaï-lama et on l'a installé à l'entrée d'un bureau de l'administration chinoise.»  «... la première journée on nous a attaché deux par deux avec des menottes et suspendu à l'extérieur pendant une heure, devant la population. Nos pieds ne touchaient plus le sol.»  «Après on a passé trois jours dans cette prison à être interrogé sous la torture tous les jours. On a été battu avec des barres de métal, des bâtons électriques, pendus avec les mains attachées dans le dos jusqu'à ce que les épaules se disloquent.»  «Personne n'a répondu aux questions de officiers. On a tous continué a dire qu'on a fait ça parce que le Tibet était libre. On a fait ça pour les droits humains.»  Puis il change de prison et pendant 4 mois il est a nouveau battu et interrogé à raison de trois interrogatoires par jour. «Quand ils utilisent le bâton électrique à la plus haute intensité, pendant 10 minutes c'est comme si on était mort, on a plus aucune sensation»  Puis il retourne à la première prison, y reste deux mois et subi un procès. Sa sentence est de 15 ans de prison pour avoir non seulement signé la pancarte, mais aussi l'avoir accrochée.  «... Les prisonniers politiques n'ont pas le droit ni à un juge ni à un avocat, c'est juste des policiers et des militaires, on a pas le droit de parler, sinon on est battu. Même pas le droit de se défendre.»  «En prison, il n'y a que les prisonniers politiques qui doivent faire des travaux forcés, pas les autres.» pendant ses deux première années en prison, dormant a même le béton, son corps devient très malade. «J,ai fait des demandes pour avoir des médicaments, j,ai reçu quelques chose pour le rhume expiré depuis 3 ou 4 ans.»  Champa sort de prison en 2006. «Les anciens prisonniers politiques n'ont aucun droits en société. Ils doivent demander la permission pour se déplacer, on les amènes au poste de police pour leur faire promettre de ne rien faire d,autre pour le Tibet.»  Champa est arrivé en Inde il y a neuf mois, avec des séquelles à vie de ses années en prison.

2008.11.21/Dharamsala/Himachal Pradesh/Inde/ Champa Tashi est né en 1969, dans un des pires moments de l'histoire. Il est le plus jeune d'un famille de 9 enfants. «Quand j'ai eu 4 ou 5 ans mon grand frère m'a secrètement expliqué ce qui se passait avec le Tibet.» Il apprend aussi que son grand-père est mort tué par les chinois durant les premières années de l'invasion. «Jusqu'à 17 ans j'avais en moi, partout où j'allais, une peur permanente des chinois». 17 ans, moment où il rejoint le monastère dans lequel il vit durant 7 ans, avant d'être enfermé pour la première fois. En 1991«... Avec 4 amis on a écrit sur une grande affiche Free Tibet et Longue vie au Dalaï-lama et on l'a installé à l'entrée d'un bureau de l'administration chinoise.» «... la première journée on nous a attaché deux par deux avec des menottes et suspendu à l'extérieur pendant une heure, devant la population. Nos pieds ne touchaient plus le sol.» «Après on a passé trois jours dans cette prison à être interrogé sous la torture tous les jours. On a été battu avec des barres de métal, des bâtons électriques, pendus avec les mains attachées dans le dos jusqu'à ce que les épaules se disloquent.» «Personne n'a répondu aux questions de officiers. On a tous continué a dire qu'on a fait ça parce que le Tibet était libre. On a fait ça pour les droits humains.» Puis il change de prison et pendant 4 mois il est a nouveau battu et interrogé à raison de trois interrogatoires par jour. «Quand ils utilisent le bâton électrique à la plus haute intensité, pendant 10 minutes c'est comme si on était mort, on a plus aucune sensation» Puis il retourne à la première prison, y reste deux mois et subi un procès. Sa sentence est de 15 ans de prison pour avoir non seulement signé la pancarte, mais aussi l'avoir accrochée. «... Les prisonniers politiques n'ont pas le droit ni à un juge ni à un avocat, c'est juste des policiers et des militaires, on a pas le droit de parler, sinon on est battu. Même pas le droit de se défendre.» «En prison, il n'y a que les prisonniers politiques qui doivent faire des travaux forcés, pas les autres.» pendant ses deux première années en prison, dormant a même le béton, son corps devient très malade. «J,ai fait des demandes pour avoir des médicaments, j,ai reçu quelques chose pour le rhume expiré depuis 3 ou 4 ans.» Champa sort de prison en 2006. «Les anciens prisonniers politiques n'ont aucun droits en société. Ils doivent demander la permission pour se déplacer, on les amènes au poste de police pour leur faire promettre de ne rien faire d,autre pour le Tibet.» Champa est arrivé en Inde il y a neuf mois, avec des séquelles à vie de ses années en prison.

2008.17.11/Dharamsala/Himachal Pradesh/Inde/  Palmo est arrivé en Inde il y a 35 ans. Elle travaille depuis 40 ans au Tibetan Handicraft Coop, une coopérative vouée à la préservation de la culture Tibétaine.   «... Avec l'éducation que j'ai reçu je ne peux pas faire grand chose pour le Tibet. Mais la culture est entrain de mourir. Travailler à la cool c'est un peu ma façon de la faire vivre et de me battre pour la survie du Tibet. »  «... je suis beaucoup plus heureuse en exile, près du dalaï-lama. Le Tibet me manque et tous les jours je pris pour le revoir mais aujourd'hui toute ma famille vie en Inde. Toute ma vie est en Inde. Qu'est-ce que je deviendrais dans un pays libre où je n'aurais plus rien?»

2008.17.11/Dharamsala/Himachal Pradesh/Inde/ Palmo est arrivé en Inde il y a 35 ans. Elle travaille depuis 40 ans au Tibetan Handicraft Coop, une coopérative vouée à la préservation de la culture Tibétaine. «... Avec l'éducation que j'ai reçu je ne peux pas faire grand chose pour le Tibet. Mais la culture est entrain de mourir. Travailler à la cool c'est un peu ma façon de la faire vivre et de me battre pour la survie du Tibet. » «... je suis beaucoup plus heureuse en exile, près du dalaï-lama. Le Tibet me manque et tous les jours je pris pour le revoir mais aujourd'hui toute ma famille vie en Inde. Toute ma vie est en Inde. Qu'est-ce que je deviendrais dans un pays libre où je n'aurais plus rien?»

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